samedi 16 mai 2015

Steïr, le 15 mai 2015


Jeudi 15 mai, après une nuit de pluie, ce matin a été épargné. On décide d'une sortie cet après-midi, sur un coin que je connais bien : la partie basse du Steïr.

Julien m'accompagne, nous commençons en Sedge, en contrebas d'une passerelle. Les gobages se font rares et les courants du fait de la montée des eaux due à la nuit précédente sont moins marqués et les eaux ne sont plus aussi claires que les jours d'avant. Tandis que je pêche l'eau Julien cible les gobages : technique payante car au bout d'une demie-heure il sort une première truite. Il en fera une seconde et j'en raterai deux autres.

Une fois cette partie de la rivière faite, nous décidons de remonter pour trouver d'autres postes propices a de l'activité en surface. De hauts niveaux d'eau et des postes éparses sans aucun signe d'une quelconque activité nous font redescendre rapidement.

Nous refaisons le parcours : Julien, fidèle à sa philosophie continue en sèche, alors que je tente en nymphe. Les poissons sont difficiles et malgré des gobages nous ne faisons rien.

Nous redescendons encore plus bas. Julien sort une Oreille de lièvre, je re-bascule en sèche. Toujours quelques gobages, Julien enchaîne les truites. J'en raterai une à cause d'un ferrage trop violent.

Nous aurons passé une très belle après-midi de pêche ce jour là. Quelques poissons, difficiles, sur gobage auront été pris par Julien.

Je ne vous ai pas présenté Julien. Pêcheur assidu, il arrive à concilier au bord de l'eau photo et pêche. Passionné par la nature, il a écrit un livre qui s'intitule « L'arpenteur moucheur », qu'il nous présentera bientôt je l'espère sur ce blog.

Les photos qui suivent ont été prises par Julien. J'aimerai le remercier pour la photo d'arrière-plan du blog qui est de lui.






Y.V

samedi 2 mai 2015

JMC School review!


       Trois ans après l'achat de ma première canne à mouche, la JMC School dans sa version 8 pieds, il est temps de faire un rapide bilan.

Le kit est l'entrée de gamme de JMC, comprenant la canne JMC School en 4 brins, sa housse permettant de ne pas démonter le moulinet, un moulinet JMC Tango adapté, une soie flottante et un backing monté sur la bobine ainsi qu'un bas de ligne queue de rat.

Le prix est abordable pour l'ensemble : 120 euros, même si avec le kit seul on ne peut pêcher, il faut encore les mouches et la graisse ainsi que différentes bobines permettant de refaire des bas-de-ligne.

Les ligatures sont propres, le vernis aussi. Les emmanchements se font sans forcer, la poignée est un monobloc en mousse dense, accroche mouche présent. Le porte moulinet est en graphite : la fixation du moulinet se fait en vissant une seule bague, pas de talon.

Le moulinet Tango a une bobine d'un diamètre de 87mm, une mollette de frein décentrée (proche du haut du moulinet). La bobine est très facilement démontable.

La soie semble être une WF, ce n'est précisé nulle part : Weight Forward, fuseau avancé permettant de charger rapidement la canne et donc de lancer plus loin, au détriment de la discrétion lors du posé. Le numéro de cette soie est n'est pas stipulé non plus : la seule information concerne la canne qui est donnée pour une soie de 4 ou 5.

En action de pêche (ou de lancer), l'action est très souple, molle, comme la majorité des cannes pour débutants, action très parabolique donc. L'ensemble est bien équilibré, agréable à utiliser.
Les poissons de petite taille, les truites plus particulièrement que l'on rencontre souvent dans nos rivières de Bretagne sont facile à sortir. Sur de plus gros poissons, la canne montre rapidement ses limites : c'est le poisson qui mène la danse et qui impose le rythme, on ne peut que attendre qu'il se fatigue.
En lac ou en étang les lancers à grande distance (15 mètres et plus) sont difficiles mais cela ne veut pas dire que l'on on ne peut pas faire de poissons au contraire, la canne n'est simplement par faite pour.

On s'améliore au fil du temps, d'autres cannes nous passent entre les mains, la canne de débutant n'est plus suffisante par rapport à la technique, trop molle. C'est pourquoi au jour d'aujourd'hui je ne la sort plus aussi souvent qu'au début. De temps à autre pour la noyée seulement.

L'usure générale me satisfait : la canne malgré les mauvais traitements n'a jamais cassé. La poignée a changé de couleur, elle vire maintenant au marron plus qu'au beige. Le blank présente des impacts sur son vernis, la cause aux retours de mouches incontrôlés.
J'ai eu en revanche des soucis avec le moulinet : la manivelle à cassé sans à ma connaissance de chocs ayant pu provoquer cela ; ainsi que la manivelle du frein que j'ai perdue car la vis la retenant est partie.
La soie a très mal vieillie : le revêtement craque, laissant voir l'âme de la soie. La glisse dans les anneaux n'est plus très bonne et elle ne flotte plus très bien...

En conclusion cet ensemble est un bon compromis pour débuter dans la pêche à la mouche mais on progresse rapidement et cette canne ne vous suivra pas, au bout d'un an il est envisageable d'en changer. La taille de 8 pieds (2,4 mètres) en fait une canne polyvalente (réservoir, rivière, ruisseau) et d'un encombrement réduit pour vous suivre partout.
Je regrette en revanche le manque de précisions quant au matériel du kit.


Photos très bientôt !

Y.V.


vendredi 1 mai 2015

Les bonnes pratique de la pêche no-kill


"Les bonnes pratique de la pêche no-kill" tel est le titre du dossier expliquant précisément la manière de pratiquer notre passion le plus respectueusement possible face à nos partenaires à savoir les poissons, publié sous format PDF, par Les Fédérations départementales de la Pêche et de la Protection du Milieu Aquatique en Bretagne et Bretagne Grands Migrateurs

La pratique du No-kill s'est beaucoup répandue ces derniers temps, grâce à une nouvelle dynamique portée par la pêche sportive, consistant à la graciation des prise. Mais elle n'est pas toujours réalisée dans les règles de l'art et les conditions ne sont donc pas toujours favorables à la survie du poisson.

Malgré que le sous-titre "Les saines pratiques de la remise à l’eau du poisson; le cas des aloses et du saumon" ne concerne que seulement deux espèces, il est applicable à toutes nos prises.

En effet les conseils pour manipuler ou encore adapter son matériel sont précieux et facilement réalisables. 

En conclusion ce document est à relayer au plus grand nombre pour le sensibiliser, et afin que nos prises puissent continuer à nous procurer toujours autant de plaisir. 



Y.V.

Le Scorff en avril



Bonjour à tous,

Je suis allé à l'occasion passer deux après-midi dans le Scorff (en Finistère) le 25-26 avril en amont d'Arzano . Ce sont mes deux et troisième sortie 2015 en rivière. Le lieu est magnifique :D mais très fréquenté par les pêcheurs.

Il y a eu de la pluie pendant ces deux jours résultat:

     -1er jour, 3 gobages ratés, plus une décrochée alors qu'elle arrivait à mes pieds (poisson de 20-25) ainsi qu' une décrochée en nymphe (environ 20 cm).
     -2eme jour, en nymphe premier lancer une truitelle . 4h plus tard je décroche une truite d'une trentaine de cm après 2 chandelles et au dernier lancer je prends une truite de 25cm en sèche avec un petit cdc noir (voir photos).

P.S. : pendant ces heures de pêche j'étais équipé d'une canne 9' soie de 6 Crosswater Redington.

Et vous, qu'est ce qu'a donné la sèche en cette saison 2015 Smile ?
                                                                                                                                       
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G.T.